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vierge marie - Page 3

  • Prière à la Bienheureuse Vierge Marie

    « Marie, fille d'Israël, vous avez proclamé la miséricorde offerte aux hommes, d'âge en âge, par l'amour bienveillant du Père.

    Marie, Vierge sainte, servante du Seigneur, vous avez porté en votre sein le fruit précieux de la miséricorde divine.

    Marie, vous qui avez gardé en votre cœur les Paroles du salut, vous témoignez devant le monde de l'absolue fidélité de Dieu à son amour.

    Marie, vous qui avez suivi votre Fils Jésus jusqu'au pied de la Croix, dans le "fiat" de votre cœur de mère, vous avez adhéré sans réserve au sacrifice rédempteur.

    Marie, Mère de miséricorde, montrez à vos enfants le Cœur de Jésus, que vous avez vu ouvert pour être à jamais source de vie.

    Marie, présente au milieu des disciples, vous rendez proche de nous l'amour vivifiant de votre Fils ressuscité.

    Marie, Mère attentive aux périls et aux épreuves des frères de votre Fils, vous ne cessez de les conduire sur le chemin du salut.

    Marie, vous qui avez montré le cœur de votre Fils à Marguerite-Marie en ce lieu, donnez-nous de suivre votre exemple d'humble fidélité à son amour. »

    Jean Paul II, Angélus du 5 octobre 1986 à Paray-le-Monial.

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  • Sainte Messe à l'occasion de la Fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de Miséricorde, cette Année Sainte. A l'issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s'y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.
    Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme "miséricorde" était composé de deux mots différents : misère et cœur. « Le Verbe s'est fait chair avec l'intention de partager nos fragilités » a-t-il expliqué, soulignant qu'aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l'amour de Dieu le Père. 
     
    Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance. Le Pape a aussi expliqué que « la plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, a encore précisé le Saint-Père, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.
     
    Le Pape s'est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme "mère de miséricorde", lui demandant à ce qu'elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d'un amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles, des nations. »
     
    Le Souverain Pontife a souhaité que la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d'une charité qui n'admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé, en sortant de son texte, qu'il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Prière : La Présentation de Marie au Temple

    « O Bien-Aimée de Dieu, Marie Enfant très aimable, je voudrais pouvoir vous offrir aujourd'hui les premières années de ma vie, pour me consacrer à votre service, ma sainte et douce Dame, comme vous vous êtes présentée au Temple et consacrée à la gloire et à l'honneur de votre Dieu !... Mais le temps est écoulé, ayant passé tant d'années à servir le monde et mes caprices, presque oublieux de vous et de Dieu. Malheur à ce temps où je ne vous aimais pas ! Mais mieux vaut tard que jamais. Voici ô Marie, qu'aujourd'hui je me présente à vous et m'offre entièrement à votre service, pour le petit ou le grand nombre de jours qu'il me reste à vivre sur cette terre ; comme vous, je renonce à toutes les créatures et me voue totalement à l'Amour de mon Créateur. Je vous consacre donc, ô Reine, mon intelligence, afin qu'elle puisse toujours penser à l'amour que vous méritez ; ma langue, pour qu'elle vous loue ; mon amour, pour qu'il vous aime. Acceptez, ô très sainte Vierge, l'offrande que vous présente ce misérable pécheur ; acceptez-la, je vous en prie, par cette consolation qu'a ressentie votre cœur quand vous vous donniez à Dieu dans le Temple. Je veux redoubler mes hommages et mon amour pour récupérer le temps perdu pour votre service. O Mère de miséricorde, aidez ma faiblesse par votre intercession puissante et obtenez-moi de votre Jésus la force de vous être fidèle jusqu'à la mort. Faites qu'après vous avoir servi toujours en cette vie, je puisse aller vous louer éternellement au Paradis. »

    Prière de St Alphonse de Liguori, in P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, "Intimité Divine" Tome II (La Présentation de Marie au Temple, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Vêpres de la Vierge Marie

    (reconstruit par Malcolm Bruno)
    Choir of New College, Oxford ; Academy of Ancient Music - Dir. Edward Higginbottom

  • Méditation : Imitation de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Remerciez le Seigneur, Mes Frères, d'avoir donné au monde la divine Marie, enrichie de tant de grâces et revêtue de tant de puissance. Ensuite, soyez reconnaissants à la Très-Sainte Vierge pour tant de bienfaits. Y a-t-il quelqu'un parmi vous qui puisse ne l'être pas ? Aurait-il un cœur, pourrait-il encore se dire l'enfant de Marie, oserait-il la nommer sa mère ? Nous prouverons à la Très-Sainte Vierge que nous sentons tout le prix de ses bienfaits, en l'aimant d'un amour sans bornes, en lui étant dévoués tous les jours de notre vie. Mais en quoi doivent principalement consister notre amour et notre dévouement ? Comment lui montrer notre reconnaissance ? Vous le comprenez, c'est en pratiquant ses vertus, qui seront, si nous aimons réellement Marie, la règle de toute notre conduite, l'inspiration de nos pensées, de nos paroles et de nos actions. Ne serions-nous pas coupables de la plus noire ingratitude si, tandis que la très-sainte mère de Dieu a tout fait pour nous, tandis qu'elle veut nous conduire au céleste bonheur, nous ne répondions pas à l'appel plein de tendresse et de douceur qu'elle nous fait d'écouter ses conseils, de marcher sur ses traces, de vivre saintement, d'imiter avant tout cette pureté sans souillures qui fait d'elle la plus belle merveille, et lui vaut sa plus grande puissance auprès de Dieu ? »

    Abbé A. Martin, Extrait d'un Sermon sur la Nativité de la Très-Sainte Vierge, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Guincourt, par Tourteron (Ardennes), 1857.

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  • Méditation : « Reine du très saint Rosaire, priez pour nous »

    « La spiritualité chrétienne a pour caractéristique fondamentale l'engagement du disciple à "se conformer" toujours plus pleinement à son Maître (cf. Rm 8, 29; Ph 3, 10.21). Par l'effusion de l'Esprit reçu au Baptême, le croyant est greffé, comme un sarment, sur la vigne qu'est le Christ (cf. Jn 15, 5), il est constitué membre de son Corps mystique (cf. 1 Co 12, 12; Rm 12, 5). Mais à cette unité initiale doit correspondre un cheminement de ressemblance croissante avec lui qui oriente toujours plus le comportement du disciple dans le sens de la "logique" du Christ : "Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus" (Ph 2, 5). Selon les paroles de l'Apôtre, il faut "se revêtir du Seigneur Jésus Christ" (cf. Rm 13, 14; Ga 3, 27).

    Dans le parcours spirituel du Rosaire, fondé sur la contemplation incessante – en compagnie de Marie – du visage du Christ, on est appelé à poursuivre un tel idéal exigeant de se conformer à Lui grâce à une fréquentation que nous pourrions dire "amicale". Elle nous fait entrer de manière naturelle dans la vie du Christ et pour ainsi dire "respirer" ses sentiments. Le bienheureux Bartolo Longo dit à ce propos : "De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite" (18).

    Grâce à ce processus de configuration au Christ, par le Rosaire, nous nous confions tout particulièrement à l'action maternelle de la Vierge Sainte. Tout en faisant partie de l'Eglise comme membre qui "tient la place la plus élevée et en même temps la plus proche de nous" (19), elle, qui est la mère du Christ, est en même temps la "Mère de l'Eglise". Et comme telle, elle "engendre" continuellement des fils pour le Corps mystique de son Fils. Elle le fait par son intercession, en implorant pour eux l'effusion inépuisable de l'Esprit. Elle est l'icône parfaite de la maternité de l'Eglise.

    Mystiquement, le Rosaire nous transporte auprès de Marie, dans la maison de Nazareth, où elle est occupée à accompagner la croissance humaine du Christ. Par ce biais, elle peut nous éduquer et nous modeler avec la même sollicitude, jusqu'à ce que le Christ soit "formé" pleinement en nous (cf. Ga 4, 19). Cette action de Marie, totalement enracinée dans celle du Christ et dans une radicale subordination à elle, "n'empêche en aucune manière l'union immédiate des croyants avec le Christ, au contraire elle la favorise" (20). Tel est le lumineux principe exprimé parle Concile Vatican II, dont j'ai si fortement fait l'expérience dans ma vie, au point d'en faire le noyau de ma devise épiscopale "Totus tuus" (21). Comme on le sait, il s'agit d'une devise inspirée par la doctrine de saint Louis Marie Grignion de Montfort, qui expliquait ainsi le rôle de Marie pour chacun de nous dans le processus de configuration au Christ : "Toute notre perfection consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant de toutes les créatures la plus conforme à Jésus Christ, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre-Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (22). Jamais comme dans le Rosaire, le chemin du Christ et celui de Marie n'apparaissent aussi étroitement unis. Marie ne vit que dans le Christ et en fonction du Christ ! »

    18. Les quinze samedis du Saint Rosaire, 27.
    19. Conc. œcum. Vat. II, Const. dogmatique sur l'Eglise Lumen gentium, n.53.
    20. Ibid., n.60.
    21. Cf. Premier radio-message Urbi et Orbi (17 octobre 1978) : AAS 70 (1978), p.927 : La Documentation catholique 75 (1978), p.905.
    22. Traité de la vraie dévotion à Marie, n.120, Paris (1966), pp.562-563.

    St Jean-Paul II, Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae (15), 16 Octobre 2002.

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  • Mercredi 7 octobre 2015

    Le Saint Rosaire de la Vierge Marie
    (Notre-Dame du Rosaire)

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    Lorenzo Lotto (1480-1556), Madone du Rosaire
    Pinacothèque municipale, Cingoli (Italie)

    N.B. : Le Centre Dominicain du Rosaire édite un feuillet mensuel de méditation sur le Rosaire :
    Direction du Rosaire - 132 rue Vauban - 69006 Lyon - France
    Tél. : 04.72.83.78.60 - Fax : 04.72.83.78.69

     
  • Méditation : Octobre, Mois du Rosaire

    « Par le Rosaire, l'âme chrétienne accomplit la grande loi de la prière si instamment recommandée par Jésus-Christ et promulguée avec tant de force dans son Évangile. « Il faut prier, toujours prier, sans jamais se lasser. » (Luc XXVIII, 1). « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matth. VII, 7). N'est-ce pas ce que nous faisons par le Rosaire ? Nous prions sans défaillance, redisant toujours des mots que nous ne répétons jamais, nous demandons, nous cherchons et nous frappons ; nous prions humblement, nous demandons instamment, nous cherchons et nous frappons avec persévérance à la porte du Cœur de notre Dieu. De toutes les formules de prière, le Rosaire met sur nos lèvres la plus divine, et partant, comme l'observe saint Thomas, la plus humble, la plus juste, la plus confiante, la plus ordonnée et la plus dévote. [...]

    La Vierge du Rosaire est Reine des victoires ; elle fait frémir les fondements de l'abîme ; sous sa protection nous vaincrons. « Levons-nous donc et approchons avec confiance de son Trône. Faisons violence à son Cœur maternel et bienfaisant par la récitation continue du Rosaire, et lui montrant ce rosaire dans nos mains, répétons avec dévotion et piété : Nous recourons à Vous, ô Sainte Mère de Dieu. Nous élevons nos prières vers Vous qui êtes la Médiatrice puissante et bienveillante de notre salut. Au nom des joies si douces que vous donna votre Fils Jésus, au nom de la part que vous eûtes à ses douleurs ineffables, au nom des splendeurs de sa gloire qui rayonnent en Vous, nous Vous en supplions instamment, écoutez-nous, malgré notre indignité, et exaucez-nous. » (Léon XIII, Encyclique "Jucunda semper" sur le Rosaire, 8 sept. 1894) »

    P. Hyacinte Lacomme O.P. (1859-1945), Messager du Cœur de Jésus, Mai 1916.

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  • Méditation : Message de la Bse Vierge Marie à La Salette - 19 septembre 1846

    « Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

    Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

    Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

    Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.

    (Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois.)

    Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta...
    Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine.
    Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.
    Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.

    (A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)

    S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

    Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?
    Pas guère, Madame.
    Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.
    L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.
    Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
    N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ?
    Non Madame !
    Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".
    Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

    Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
    Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »

    Sanctuaire Notre Dame de La Salette

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  • Méditation : Nativité de la Sainte Vierge

    « En ce jour-là apparut sur la terre la plus grande merveille qu'eût jamais éclairée le soleil, une créature tout à la fois chérie du Père, mère future du Verbe, et destinée à devenir l'épouse bien-aimée du Saint-Esprit ; une créature petite enfant, et déjà dépassant en grandeur et en dignité non seulement toutes les créatures qui ont jamais existé ou existeront à jamais, mais encore toutes les créatures possibles, puisque ces créatures ne pourraient jamais être que les serviteurs ou les servantes de Dieu, tandis que Marie, ô différence incommensurable ! en est la fille, en sera la mère et l'épouse ; une créature enrichie de tous les dons de sainteté, de toutes les vertus surnaturelles que peut comporter la condition de créature ; une créature le chef-d’œuvre de la puissance du Père, de la sagesse du Fils, de l'amour du Saint-Esprit, puisque le Père, le Fils et le Saint-Esprit devaient faire pour une personne liée avec eux par des relations si intimes tout ce qui leur était possible de faire ; une créature par conséquent qu'ils regardaient avec amour, qu'ils admiraient avec délices, où ils se complaisaient ainsi que l'ouvrier se complaît dans son chef-d’œuvre. O Marie ! dans votre petit berceau, j'aime à vous contempler comme le paradis de Dieu en terre, comme toute belle et sans ombre de tache. Vous n'êtes encore qu'une enfant, et déjà vous faites l'objet des complaisances de la très sainte Trinité : oh ! quel bonheur est le vôtre ! Plaire à Dieu est le plus grand des bonheurs ; et ce bonheur, ô ma mère ! vous l'avez eu au plus haut degré possible dès le jour de votre naissance ! Ce bonheur, je puis l'avoir moi-même dans une certaine mesure par la sainteté de ma vie, par la pureté de mes intentions en toutes choses ; car, ô mon Dieu, pour vous plaire, il suffit de vouloir. O consolante pensée ! »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, Nativité de la Sainte Vierge, I), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Naissance de la Vierge, Albrecht Altdorfer (1488-1538), Pinakothek de Munich

  • Graduel : Benedícta et venerábilis es

    CantArte Regensburg, Hubert Velten & Marcus Weigl

    Graduale.
    Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris.
    Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.

    V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo.
    V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
  • Méditation : Prière à la Sagesse divine

    « Divine Sagesse, de qui procèdent toutes les œuvres par lesquelles nous pouvons être agréables à Dieu, venez en nous ; agissez en nous, demeurez en nous, prenez racine dans notre cœur, afin de nous faire porter des fruits de salut ; conduisez-nous à vous par vous-même, puisque vous n'êtes pas seulement la voie par laquelle nous devons marcher, mais encore le terme où nous devons tendre, et la vie bienheureuse que nous devons espérer. Et vous, Vierge sainte, apprenez-nous par votre exemple, à être les temples spirituels de cette divine Sagesse, en lui rendant, comme vous, le culte intérieur d'une charité humble et fervente, en lui soumettant notre esprit et notre cœur, en renonçant à nous-mêmes, pour n'être plus éclairés, conduits, poussés et animés que par elle. Vous êtes maintenant affranchie des liens et des faiblesses de cette vie ; vous vivez et régnez dans le Ciel avec celui que vous avez enfanté et servi sur la terre ; vous êtes élevée comme les cèdres et les cyprès dans la bienheureuse Sion, au-dessus même des Esprits célestes ; vous recevez dans le sein de Dieu la récompense des humiliations et des croix que vous avez portées aux yeux des hommes : obtenez-nous par votre puissante intercession la grâce d'être de dignes membres de Jésus-Christ votre Fils, par l'observation fidèle de sa loi, et par la participation de sa gloire. »

    [Louis de Bonnaire (1679-1752)] La Religion chrétienne, méditée dans le véritable esprit de ses maximes, Tome 6 (15 août), Paris, Chez Froullé, Libraire, 1784.

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    Rubens (1577-1640), Assomption de la Divine et Sainte Vierge Marie (détail)

  • Samedi 22 août 2015

    Cœur Immaculé de Marie

     Au nouveau calendrier, mémoire de la Vierge Marie, Reine

    (La fête de Marie Reine, instituée par Pie XII au 31 mai, a été déplacée par Paul VI au 22 août.)

    « Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. »
    Pie XII, extrait de la Lettre Encyclique Ad Caeli Reginam sur la Royauté de Marie (34), 11 octobre 1954 : voir ci-dessus.

    « Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel. »
    Paul VI, extrait de l'Exhortation Apostolique Signum Magnum (II,8), 13 mai 1967.

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    Acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie
     
    « O Marie, Vierge puissante et Mère de miséricorde, Reine du Ciel et refuge des pécheurs, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé. Nous vous consacrons notre être et notre vie tout entière ; tout ce que nous avons, tout ce que nous aimons, tout ce que nous sommes. A vous nos corps, nos âmes. A vous nos foyers, nos familles, notre patrie. Nous voulons que tout en nous, tout autour de nous vous appartienne et participe aux bienfaits de vos bénédictions maternelles. Et pour que cette consécration soit vraiment efficace et durable, nous renouvelons aujourd'hui à vos pieds, ô Marie, les promesses de notre baptême et de notre première Communion. Nous nous engageons à professer courageusement et toujours les vérités de la Foi, à vivre en catholiques pleinement soumis à toutes les directions du Pape et des Évêques en communion avec lui. Nous nous engageons à observer les commandements de Dieu et de l’Église, et particulièrement la sanctification du Dimanche. Nous nous engageons à faire entrer dans notre vie - autant qu'il nous sera possible - les consolantes pratiques de la Religion chrétienne et surtout la sainte Communion. Nous vous promettons enfin, ô glorieuse Mère de Dieu et tendre Mère des hommes, de mettre tout notre cœur au service de votre culte béni, afin de hâter, d'assurer, par le règne de votre Cœur Immaculé, le règne du Cœur de votre adorable Fils dans nos âmes et dans toutes les âmes, dans notre cher pays et dans tout l'univers, sur la terre comme au ciel. Ainsi soit-il. »
     
  • Méditation : Prière à Marie, notre espérance

    « O Mère du saint amour, vous savez que votre divin Fils, non content de s'être fait notre avocat auprès de son Père, vous a établie notre médiatrice auprès de lui, et qu'il a donné tant d'efficacité à vos prières que rien ne leur est refusé. C'est donc à vous que j'ai recours, espérance des misérables : ma confiance en vous est telle, que, si mon salut éternel était entre mes mains, je le mettrais entre les vôtres ; car je compte bien plus sur votre protection et sur votre miséricorde que sur toutes mes œuvres. Celui qui est protégé par vous ne peut se perdre, le ciel et la terre le savent : ainsi, que toutes les créatures m'oublient, que l'univers entier m'abandonne, pourvu que vous ne m'oubliiez pas, et que je ne sois point délaissé de vous, c'est tout ce qu'il me faut. O Marie, je me confie en vous : c'est dans cette espérance que je vis, c'est dans cette espérance que je souhaite de mourir, et en disant de cœur et de bouche : "Jésus est mon unique espérance, et après lui, c'est vous, ô Vierge Marie !" »

    St Alphonse-Marie de Liguori, Les gloires de Marie, cité par le Père Alphonse de la Mère des Douleurs in "Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix", Tome quatrième (Samedi de la sixième semaine, contemplation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Vendredi 1er mai 2015

    St Joseph Artisan, époux de la Bse Vierge Marie

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angélus de ce Dimanche 29 mars 2015

    « Laissez-vous remplir par la tendresse du Père, pour la diffuser autour de vous ! » : après la Messe célébrée place Saint-Pierre, le Pape François a adressé lors de l'Angélus un salut spécial aux jeunes, alors que le dimanche des Rameaux marque chaque année la Journée mondiale de la jeunesse célébrée dans chaque diocèse à travers le monde.

    « Chers jeunes, je vous exhorte à poursuivre votre chemin, que ce soit dans les diocèses, ou dans le pèlerinage à travers les continents, qui vous portera l'an prochain à Cracovie, patrie de Saint Jean-Paul II, initiateur des Journées mondiales de la jeunesse » a lancé le Pape. Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie, en Pologne, du 25 juillet au 1er août 2016 sur le thème « Bienheureux les miséricordieux, car ils trouveront la miséricorde » (Mt 5,7), une phrase « qui est en belle harmonie avec l'Année sainte de la miséricorde » a relevé le Saint-Père, un événement qu'il avait lui-même annoncé il y a quelques semaines.

    Le Souverain Pontife a ensuite conseillé, au début de cette Semaine de préparation à Pâques, d'apprendre de la figure de la Vierge Marie, « qui était elle aussi présente quand Jésus est entré à Jérusalem acclamé par la foule, mais son cœur , comme celui de son Fils, était prêt au sacrifice ». Il a également confié à son intercession les victimes du crash aérien de l'A320 de Germanwings dans les Alpes françaises mardi dernier, « parmi lesquelles figurait un groupe d'étudiants allemands ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie

    « La Vierge Marie a fermé les yeux
    Et voilé son cœur de ses deux paupières
    pour ne plus rien voir, pour entendre mieux
    Un souffle qui fait trembler ses prières...

    Un frisson le long du petit jardin
    A couru... Qui vient ? La feuille nouvelle ?
    Qui passe ?... Un oiseau sort du ciel. Soudain,
    La graine des champs les sent partir d'elle.

    Le vent sur le toit vient de rencontrer
    Dessus, un oiseau que l'azur apporte.
    Qui vole ?... Le ciel a poussé la porte,
    La porte a chanté, un Ange est entré.

    Un Ange a parlé tout bas dans la chambre.
    Toi seule, ô Marie, entends ce qu'il dit,
    Toi seule dans l'ombre et le Paradis.
    Il a semé Dieu tout grand dans tes membres.

    Je ne l'ai pas vu. Mais en s'en allant,
    - J'étais sur le pas ému de la porte -
    Il a laissé choir dans mon cœur tremblant
    Un grain murmurant du Verbe qu'il porte.

    Il a fait tomber à la place en moi
    La plus ignorée et la plus profonde,
    Un mot où palpite on ne sait quoi,
    Un mot dans mon sein pour le mettre au monde.

    Ah ! comment un mot sortira-t-il bien
    De moi que voilà qui suis peu savante ?
    Mais le Saint-Esprit - je suis sa servante -
    S'Il veut qu'il me naisse y mettra du sien.

    ......................................

    La Vierge Marie est dans son bonheur.
    La Vierge Marie est là qui se noie
    Dans le miel de Dieu. L'épine est en fleur
    Autour du jardin, autour de ma joie.

    Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi,
    Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble !
    Et nul ne s'en doute. Il y a dans moi
    Un petit oiseau dont le duvet tremble... »

    Marie Noël (1883-1967), Le Rosaire des joies ("Annonciation", extrait), Crès, 1930.

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  • Mercredi 25 mars 2015

    Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie
    Annonciation du Seigneur

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    « Pour la solennité de l’Incarnation du Verbe, on a repris dans le Calendrier Romain, par une décision motivée, l’ancienne appellation « Annonciation du Seigneur », mais la célébration était et reste une fête conjointe du Christ et de la Vierge : fête du Verbe qui se fait « fils de Marie » (Mc 6, 3), fête de la Vierge qui devient Mère de Dieu. En ce qui concerne le Christ, l’Orient et l’Occident, dans les inépuisables richesses de leurs liturgies, célèbrent cette solennité comme mémoire du fiat salvifique du Verbe incarné qui, entrant dans le monde, dit : « Voici, je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté » (cf. He 10, 7 ; Ps 39, 8-9) ; comme commémoration du début de la rédemption et de l’union intime et indissoluble de la nature divine avec la nature humaine dans l’unique Personne du Verbe. En ce qui concerne Marie, cette solennité apparaît comme la fête de la nouvelle Eve, vierge obéissante et fidèle qui, grâce à son généreux fiat (cf. Lc 1, 38), devint, par l’œuvre de l’Esprit, Mère de Dieu, mais aussi vraie mère de tous les vivants et, par l’accueil en son sein de l’unique Médiateur (cf. 1 Tm 2, 5), véritable Arche d’Alliance et véritable Temple de Dieu ; c’est donc la mémoire d’un moment culminant du dialogue de salut entre Dieu et l’homme, et une commémoration du libre consentement de la Vierge et de son concours au plan rédempteur. »

    Bx Paul VI, Exhortation Apostolique Marialis cultus (Sur le culte de la Vierge Marie), 6, 2 février 1974.

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Introit de la Messe IN PURIFICATIONE B. MARIÆ V.

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11. - Introït
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

    V/.Glória Patri.

  • Méditation - Poésie : "Ma France bien-aimée"

    « Ne désespère pas, ma France bien-aimée ;
    Marie est toujours là, forte comme une armée,
    Toute-puissante au ciel, invincible ici-bas ;
    La Vierge des douleurs sait ta longue souffrance,
    Doux pays, douce France,
    La Vierge a vu tes pleurs, elle voit tes combats.

    Ne désespère pas, Royaume de Marie,
    Terre où germa l'honneur et la chevalerie ;
    Dans ton angoisse, au soir d'un honteux désarroi,
    De la Vierge fidèle attends la délivrance,
    Doux pays, douce France,
    Elle est ta Reine encore, et Jésus-Christ ton Roi.

    Ne désespère pas, terre des épopées,
    Où le seul nom du Christ fit frémir les épées,
    Où tous les cœurs battaient à ce seul mot : "Je crois !"
    Tu briseras le joug de haine et d'ignorance,
    Doux pays, douce France,
    Tu vaincras par Marie et le Dieu de la croix.

    Ne désespère pas, France des basiliques
    Que jetaient dans l'azur nos aïeux catholiques,
    Pour trône et marchepied de la Reine des cieux ;
    Tes fils y chanteront leurs psaumes d'espérance,
    Doux pays, douce France,
    Et les grands Te Deum, cet hymne des aïeux.

    Ne désespère pas, peuple dont la grande âme,
    Même en son cri de guerre, acclamait Notre-Dame ;
    Avec nos saints, pour toi Notre-Dame pria :
    Et tes preux bataillaient en joyeuse assurance,
    Doux pays, douce France,
    Quand son pied virginal se posa sur nos monts !

    Ne désespère pas : Lourdes ! c'est notre aurore ;
    L'Immaculée est là qui dit : "Espère encore !"
    Du haut de nos rochers elle nous a souri,
    En dépit du blasphème et de l'indifférence ;
    Doux pays, douce France,
    Sous les neiges d'hiver son rosier a fleuri.

    Ne désespère pas : fais pénitence et prie ;
    Notre-Dame a pitié de toi, pauvre meurtrie,
    Elle t'ouvre son Cœur, elle te tend ses bras,
    Elle promet le salut à ta persévérance.
    Crois, prie, espère, ô France,
    Par Marie et son Fils Jésus... tu revivras. »

    R.P. Delaporte S.J., in "Bouquet à l'Immaculée",
    Œuvre de St-Charles, Grammont (Belgique), 1912.

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